• Bouteflika, Mugabe, Ouattara... : ces Présidents soignés hors du continent
     
    Le Président algérien Abdelaziz Bouteflika, lors de son hospitalisation en France suite à un AVC
     
    La majeure partie des Présidents africains subissent pour la plupart leur traitements médicaux en Europe, aux Etats-Unis ou en Asie. Et pourquoi donc ?

    Absence de compétences ou d’infrastructures ? La quasi-totalité des Présidents africains sont obligés de se rendre en Europe ou en Asie pour se faire soigner de leur maladie, maligne comme bénigne. Le Président ivoirien Alassane Ouattara rentre de Paris en France, où il s’était rendu pour des raisons médicales. Le Zimbabwéen Robert Mugabe vient de rentrer de Singapour, au moment où l’Algérien Abdelaziz Bouteflika revient d’un bilan de santé au pays de... François Hollande.

    Abdelaziz Bouteflika traité en France pour un AVC

    Le 27 avril 2013, le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, victime d’un accident vasculaire cérébral, débarque en France, plus précisément à l’hôpital Val-de-Grâce. Li dirigeant algérien passera trois longs mois sur le sol français, puisqu’il ne retrouvera son pays que le 16 juillet 2013, après un passage au centre des invalides où l’on traite les gros handicaps. Le 13 janvier 2014, Bouteflika est retourné en France pour faire un bilan en rapport avec l’AVC dont il a été victime en juillet de l’an passé. Cette fois-ci, son séjour aura duré moins d’une semaine, puisqu’il est retourné en Algérie le vendredi 17 janvier.

    Robert Mugabe se débarrasse de sa cataracte à Singapour

    Sous la sanction de l’Union européenne qui le prive de visa, le Président zimbabwéen Robert Mugabé, 90 ans, 34 ans de pouvoir, est rentré samedi 22 février de Singapour. Au moment où son entourage et lui-même insistent sur sa santé de fer et sa longévité exceptionnelle, le plus vieux Président était à Singapour, officiellement pour soigner une cataracte à l’œil gauche. Ce qui parait comme une opération classique pour son âge. D’aucuns disent que si la sanction de l’Union Européenne n’était pas là, Robert Mugabe se serait offert le « luxe » de se faire soigner en Europe.

    Alassane Ouattara opéré en France pour une sciatique

    Début février 2014, le Président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara est hospitalisé en France pour une sciatique. Le chef de l’Etat passera en France près d’un mois, au point d’inquiéter, faisant déferler une vague de rumeurs. Ouattara était même annoncé dans le coma. Ce qu’avait démenti vigoureusement le président de l’Assemblé nationale ivoirienne, Guillaume Soro. Il a fallu attendre ce dimanche 2 mars, pour voir Ouattara regagner la Côte d’Ivoire où l’attendait le Roi Mohammed VI.

    Bref, la liste des Présidents qui se soignent hors du continent est longue et non exhaustive. A part Mandela qui a préféré se faire traiter à Pretoria, en Afrique du Sud, la quasi-totalité des dirigeants africains se font soigner à l’étranger. Absences d’infrastructures adaptées, de compétences ou simple complexe. Dans tous les cas, cela dénote d’un retard de développement sur le continent au point que certains n’hésitent pas à dénoncer « une incapacité des dirigeants africains à doter leur propre pays d’infrastructures médicales capables de les prendre en charge. Conséquence : les Présidents se retournent vers l’Occident ».

    Reste à savoir à quand le développement de l’Afrique que les Présidents ne cessent de chanter à leur peuple, si ce dernier ne peut même pas attendre de leur dirigeant des hôpitaux capables de les prendre en charge. Car les populations n’ayant pas les mêmes moyens que ceux qu’ils ont élu, risquent de mourir au pays, à défaut d’être transféré à l’étranger en cas de maladie. Le chemin du développement de l’Afrique semble encore très long.

    *Publier mercredi le 5 Mars 2014 sur le site AFRIK.COM par Abubakr Diallo


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  • GS7

     

     

     

    Les trésors indiqués sur les cartes poussiéreuses

    Resterons des légendes tant qu'on ne les auras pas trouvés


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  • A voir la manière avec laquelle dansent les gens lors des fêtes familiales en Algérie, on pense que nous devrions être, normalement, très forts dans les spectacles chorégraphiques. A entendre les chants des supporters et les accompagnements aux percussions dans nos stades de football, on s’étonne que l’Algérie ait (relativement) peu de chanteurs connus à l’échelle mondiale.

    En Algérie, tous les espaces se transforment en terrains plus ou moins vagues de football. Mais nous ne sommes pas les champions du monde dans ce sport et nous n’avons remporté la Coupe d’Afrique des nations qu’une seule fois, en 1990. A voir les pugilats et les bagarres dans nos rues (surtout durant le mois du Ramadan), on peut penser que l’Algérien est un foudre de guerre dans les sports de combat tels que la boxe et la lutte. Mais, bien sûr, ce n’est pas le cas.

    Sur les plages, en été, nos enfants n’ont pas peur des grosses vagues et rivalisent de plongeons «à la moresca» et autres. Mais l’Algérie n’a jamais eu une médaille olympique en natation et en plongeon. L’Algérien au volant en ville se croit dans un rallye ou une course de Formule 1, des compétitions où il n’a jamais brillé, excepté la première place à la première édition du Paris-Alger- Dakar, dans la catégorie poids- lourds. Energie mal orientée ou est-ce parce que les responsables des différentes disciplines artistiques et sportives ne savent pas détecter les dons «innés» de l’Algérien moyen ?


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  • Par Hakim Laâlam  
    Email : hlaalam@gmail.com

    Y a certains soulagements qui font tache!

    Qu’est-ce qui a changé avec la désignation d’une direction collégiale à 5 au FFS ? Oh ! Pas grand-chose. Juste l’acquisition de

    5 nouveaux fax !

    Le FLN s’est dit «soulagé par les nouvelles annonçant l’amélioration de l’état de santé du Président Bouteflika». Si pour les séismes, nous disposons d’une échelle scientifique, celle de Richter, pour jauger précisément de l’ampleur des secousses, s’agissant du degré de soulagement du FLN, nous sommes plutôt démunis d’outils de mesure appropriés. Le FLN est soulagé, comment ? Combien ? A quel point ? Dans quelles proportions ? Peut-on affirmer sans risque de se tromper que le FLN est tellement soulagé qu’il est impossible de le soupçonner d’avoir, lui aussi, un moment, caressé le secret espoir de voir appliquer le fameux article 88 ? Le Front est-il soulagé au point d’appeler dès cette semaine, ou la semaine prochaine, date murmurée ici et là pour le retour du châtelain, à un quatrième mandat en 2014 ? Au-delà même de ces questions d’ordre stratégique, savent-ils au FLN que plus bas, dans le peuple, on se tient le ventre lorsqu’on entend que le FLN est soulagé ou sur le point de l’être, ou de le faire ? Généralement, lorsque le FLN est en phase de soulagement, les dégâts, dans les étages «inférieurs», sont difficilement effaçables. Plus curieusement encore pour qui se souvient de toutes les déclarations des médecins et des officiels depuis l’évacuation d’Abdekka au Val-de-Grâce : si aujourd’hui le FLN se dit soulagé par le fait que Abdekka aille mieux, ça veut logiquement dire qu’hier, avant-hier et les jours qui ont précédé, le FLN était inquiet. Eh oui ! On ne peut être soulagé que de ce qui nous inquiétait juste avant. Et donc, le FLN avant d’être soulagé s’est tout de même rendu coupable d’un grave acte de lèse-majesté. Sellal, Medelci, et tout ce que compte la République comme médecins assermentés nous ont tous ordonné de ne pas nous inquiéter. Ils nous ont juré avec un air sévère que le Président allait bien, très bien, très très bien, beaucoup bien. Le Premier ministre est même allé très loin en affirmant que le Raïs allait mieux que nombre d’entre nous ! Mais alors, la question qui me taraude n’est plus de savoir pourquoi et combien le FLN est soulagé aujourd’hui. C’est plutôt cette autre interrogation qui occupe mon esprit : pourquoi le FLN s’est d’abord inquiété de la santé de Boutef’ ? Mais je vous rassure tout de suite : elle m’occupe l’esprit un peu. Juste un peu. Pas très beaucoup, au fond. Parce qu’au fond, la seule chose qui me préoccupe réellement, et qui me soulage surtout, c’est de fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.


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  • Selon un rapport de la Banque mondiale, «bonnes performances macroéconomiques pour l’Algérie en 2007. Pour l’économie, je ne sais pas, mais pour les macros… 

    …pour sûr que l’année 2007 a été bonne !

    Le titre de cette chronique n’est pas de moi. Il m’a été inspiré par une déclaration de la fédération des parents d’élèves : «Ne levez pas la main sur nos enfants !» C’est tout simplement humain. Une maman et un papa ne sauraient souffrir l’idée que leur enfant soit frappé, bastonné ou même bousculé. Qui oserait d’ailleurs s’en prendre à des enfants lycéens ? Le régime. Le pouvoir. Le gouvernement. Et celui qui donne ses ordres au gouvernement. En gros, des gens dont les enfants ne risquent pas grand-chose en cas de charge policière contre une école. Pour une raison toute simple : leurs enfants ne sont pas là. Pour la plupart, ils étudient ailleurs. Dans d’autres pays. Et dès les cycles secondaires, s’il vous plaît. On comprend mieux dès lors que l’ordre donné à la troupe de briser toute manifestation lycéenne puisse être lancé avec autant de facilité et sans l’ombre d’un remords. Creusant encore un peu plus le fossé, la faille tellurique immense entre deux peuples étrangers l’un à l’autre, mais cohabitant encore sur la même portion de terre. D’un côté, le petit peuple des résidences surveillées, du littoral privatisé, des parcours sécurisés et balisés. De l’autre, le grand, l’immense reste du peuple. Le petit peuple fait sonner la charge contre les enfants du grand peuple. Sans émotion. Juste par fax, par téléphone ou par injonction aboyée aux oreilles dociles des exécutants : «Chargeeeeeeeeeeeeeeez !» Pourquoi s’émouvraient- ils ? Leurs enfants vont boire un Perrier and the Rocks à la sortie du bahut tout en commentant le dernier concert de Tokyo auquel ils ont assisté au Zénith. Au même moment, en Algérie, les enfants du grand peuple brandissent des banderoles sur lesquelles des mains ont peint maladroitement : «Arrêtez de nous assassiner lentement !»
    Et les parents des enfants du grand peuple se tiennent le ventre, ont peur et vous crient à la face : «Attention ! Ne vous avisez surtout pas de lever la main sur nos enfants.» Souvent, dans ce pays, les drames les plus terribles, les tragédies au long cours ont éclaté le jour où des adultes ont porté la main sur des enfants. Compulsez vos archives, messieurs du petit peuple ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.

    par Hakil Laalam-le soir d'algérie


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